Premières assises Science-Société Montpellier - 2017

De IRHM.MP
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Cette page historique reprend les données d'une ancienne initiative montpelliéraine où des participants ont envisagé le projet de l'IRHM. La mise en place de ce projet a ensuite pris en compte la définition du niveau "Hors Murs" de la Science Citoyenne puis été retardée par l'épisode covidien, puis s'est adapté à la montée en compréhension commune de l'IAG (intelligence artificielle générative) comme un service de communication "5D" étendu.
 

ACTEURS DE LA SOCIÉTÉ ET CHERCHEURS
PREMIÈRES ASSISES SCIENCES-SOCIÉTÉS
Texte de la plaquette
MONTPELLIER, DU 3 AU 5 JUILLET 2017



A la suite de la signature de la charte Sciences et Recherches participatives se sont tenues à Montpellier les premières assises Sciences-Sociétés. Le promoteur du projet IRHM en a conclu la nécessité d'un tel projet pour une recherche civile allant au-delà de l'accompagnement associatif à la collecte de données pour les autres secteurs de la recherche, mais partageant le même souci d'accès aux fruits de la recherche participative, d'autant mieux qu'elle en citoyennement proche.
Le travail accompli lors de ces assises et les objectifs dégagés sont donc fondateurs pour le projet IRHM. La conclusion en a été tirée par la suite que la meilleure modalité de coopération recherche civile/recherche universitaire était celui de recherches-actions civiles dans le cadre d'une école doctorale universitaire, se penchant sur les innovations et modalités de la "manière" citoyenne identifiée, mais non documentée, par le regroupement des académies des sciences du S7.
 


Le réseau Occitanie « Pour une alliance Sciences - Sociétés » vous invite à participer à ses premières Assises pour construire ensemble une société de savoirs partagés.

Dans nos sociétés contemporaines, les sciences et les techniques conditionnent nos façons de voir et de savoir. Climat, données numériques, santé, biodiversité, démocratie, développement, économie, arts, patrimoines… sont autant d’exemples de domaines qui mobilisent les citoyens à l’interface Sciences-Sociétés. Réalité aussi riche que complexe, ces interactions entre le monde de la recherche, les citoyens, les associations, les entreprises, ou encore les élus impliquent de forts enjeux sociaux, environnementaux, et plus globalement éthiques. Véritable champ d’innovation, elles demeurent cependant mal connues et traversées par des lignes de tension.

Les Assises Sciences-Sociétés de juillet 2017 réuniront tous ces acteurs afin d’accroitre la visibilité de leurs actions, identifier les obstacles et les pistes de solution pour un dialogue constructif entre savoirs d’origines différentes, développer des coopérations équilibrées, et renforcer ainsi le rôle de l’innovation dans le progrès social.

LES ASSISES : DÉMONTRER LA RICHESSE ET LE POTENTIEL DES INTERACTIONS SCIENCES-SOCIÉTÉS

Le partage des savoirs, un riche continent trop peu visible

De l’environnement à la santé, de l’aménagement du territoire aux problématiques de développement dans les suds, de l’économie marchande à l’innovation sociale, de l’éducation au numérique, des arts à l’histoire et aux patrimoines, les citoyens interagissent de plus en plus avec le monde des sciences et des techniques, et réciproquement. Ces interactions se manifestent sous des formes très variées : expertises, élaborations de normes, médiation/formation, défrichage de nouveaux terrains, inventaire et construction de bases de données, enquêtes lors de controverses scientifiques, recherche-action participative, etc. Elles contribuent tout à la fois à l’innovation, au progrès social et au développement de nos territoires. Les savoirs acquièrent de ce fait une valeur économique tout autant que sociale et politique - citoyenne et démocratique -, une valeur critique également comme exercice de la curiosité et de mise en doute.

Notre région Occitanie se caractérise par un dense vivier d’acteurs académiques et non académiques regorgeant de compétences scientifiques et d’initiatives sociales. Le bouillonnement scientifique, socioculturel, économique et politique que ces acteurs ont su engendrer à l’interface sciences-sociétés s’ancre dans un tissu de dispositifs de recherche, d’associations et d’entreprises particulièrement riche en termes de rayonnement et d’intégration sociale et territoriale (diffusion des savoirs, création d’emplois, développement territorial...). Insuffisamment mis en valeur, ce capital régional important a besoin d’un soutien significatif et ciblé de la part des institutions publiques pour s’épanouir et se structurer sur tout le territoire, en interaction avec les échelles nationale et internationale.

Des partenariats en recherche d’équilibre

Dans une optique de « démocratie participative », les acteurs non-académiques cherchent à promouvoir de nouveaux modes de participation citoyenne aux avancées scientifiques et techniques. Multiples et de tailles diverses, ces acteurs ne disposent cependant pas toujours des leviers d’action nécessaires pour rendre visibles ou développer leurs activités. Les structures de taille et de moyens modestes peinent en outre à se voir reconnaître comme des partenaires à part entière dans les négociations ou dans le quotidien des projets. Plus encore, ces coopérations, faute de reconnaissances mutuelles équilibrées, ne se traduisent pas toujours par un apprentissage réciproque entre les partenaires.

Plus globalement, les coopérations entre acteurs non académiques et académiques sont encore insuffisantes et surtout mal reconnues ; elles peinent également à prendre le virage d’une plus grande mise en cohérence démocratique. Encore trop souvent régies par des visions diffusionnistes ou utilitaristes, elles sont généralement orientées vers les grands « défis se sociétal » définis par le haut (Etat, Europe…), ou bien cantonnées aux seuls domaines de la « valorisation » marchande, de « l’innovation » au service de la compétitivité économique et de l’« acceptabilité » sociale de technologies nouvelles. Au niveau politique, institutionnel et académique, elles suscitent un intérêt tout au plus policé et limité dans son application dans les territoires. Ces lignes de fracture doivent être mises au jour afin de mieux les interroger et d’apporter des solutions concrètes.

LES ASSISES : IDENTIFIER ENSEMBLE DES SOLUTIONS CONCRÈTES À PARTIR DE DIAGNOSTICS PARTAGÉS

Des Assises pour réfléchir ensemble et co-construire

A l’initiative du Réseau Occitanie « Pour une alliance Sciences-Sociétés » constitué autour de la contribution au Schéma Régional Enseignement Supérieur Recherche Innovation (SRESRI) de la région Occitanie, les Assises Sciences-Sociétés qui se tiendront à Montpellier du 3 au 5 juillet 2017, seront un temps de rencontre entre tous les acteurs intéressés par les coopérations autour du partage des savoirs et des pratiques entre univers académiques et non-académiques : citoyens, chercheurs, associatifs, entreprises, élus, étudiants, enseignants, ingénieurs, techniciens territoriaux, etc.

Les Assises s’organiseront autour des objectifs suivants :

Objectifs analytiques

  • Mieux appréhender les enjeux au croisement entre savoirs académiques et savoirs d’action, ainsi que leurs incidences scientifiques, sociales et territoriales.
  • Caractériser la façon dont les acteurs non académiques mobilisent les savoirs universitaires et, réciproquement, comment les savoirs non académiques participent aux travaux scientifiques.
  • Réfléchir aux synergies possibles entre acteurs et communautés thématiques dans la perspective d’une démocratie scientifique et technique dont les finalités soient davantage partagées.

Objectifs applicatifs

  • Comprendre les conditions de succès ou d’échec des projets de coopération entre acteurs non académiques et académiques afin de co-construire des coopérations plus équitables et plus efficaces.
  • Accroître la visibilité des actions à l’interface Sciences-Société (sciences participatives, recherche-action, partenariats public-privé, médiation scientifique, expertises, sciences citoyennes, etc.)
  • Promouvoir la reconnaissance et le soutien de ces actions par les institutions académiques et politiques, en particulier au travers de politiques publiques territoriales ou de site.

Une démarche ouverte et dynamique

L’organisation de ces Assises, dont le comité de pilotage associe acteurs académiques et non-académiques, est elle-même cohérente avec cette ambition de co-construction et de collaboration innovantes entre tous les acteurs. De février à mai 2017, la préparation de la manifestation donnera lieu à plusieurs réunions publiques préparatoires associant toutes les catégories d’acteurs concernés (citoyens, chercheurs, associatifs, entreprises, élus, étudiants, personnels administratifs, enseignants, ingénieurs, techniciens territoriaux....) autour de thématiques fédératives. Sont conviés notamment les acteurs de l’éducation populaire, de l’éducation à l’environnement ou au numérique, les acteurs de l’innovation technique et sociale, de la santé ou encore du patrimoine, mais aussi les collectifs artistiques, etc.

Des acteurs non académiques pourront ainsi nourrir les Assises de leurs expériences, de leurs pratiques et de leur créativité en matière d’interactions entre partenaires et avec le public. Ensemble, nous construirons le programme et les différents livrables de ces Assises, de manière ouverte, collaborative et participative, afin de favoriser, dans tous les domaines du savoir, l’expression de la richesse des interfaces sciences-sociétés.

Ces Assises seront ainsi l’occasion de bâtir un cadre collectif efficace et équitable, dans lequel les acteurs non académiques ne seront ni écartés a priori, ni réduits à de simples outils, objets de recherche ou de marché, mais sujets à part entière de l’interface sciences-sociétés. Réciproquement, les acteurs académiques ne seront ni aux ordres, ni hors de la société, mais en résonance avec elle.

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