Sapience

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La sapience est la préoccupation centrale de notre temps marqué par l'introduction et la banalisation du "plus machina". Il s'agit conceptuellement d'un référentiel brainware/coogitiel de partage des savoirs d'une personne, d'un groupe de travail, d'une communauté, d'un écotype, le plus souvent sous la forme pratique d'une ontodiktyologie, c'est-à-dire un "en réseau" ontologique. Ce partage est avec/entre soi à travers une vicariance sécurisée AIIA.

Nous en avons besoin au quotidien pour répondre aux besoins et saisir les opportunités de simplexification de la vie post-moderne. Celle-ci nous confronte tous de plus en plus à des situations complexes, c'est à dire réclamant tout simplement la gestion simultanée de plus d'une personne, situation ou contrainte à la fois.

L'ensemble des "existants" (personnes, choses, idées) est constitué par :

  • un mnème (texture), une intelligence et une volonté [1]
  • muni ou non d'une capacité d'autonomie (cybernétique)
  • pour les humains - d'une conscience (d'où il résulte une personne),
  • placé dans un contexte (contexture) physique (champs de Higgs) et/ou mental (restant à considérer).
Cette analyse, qui remonte à Louis-Marie Ampère, décrit le mnème comme l'ensemble présent des traces du passé qui constitue et conditionne ses avenirs possibles, en conjonction nomologique avec les autres mnèmes. La mémoire physique, et mentale le cas échéant, des existants.

Le "plus machina" ne dispose au départ que du mnème de sa manufacturation matérielle (hardware) et de ses logiciels (software). Si nous voulons que sa multimatique interagisse de manière "cérébrique" avec nous, il va falloir le munir d'une intelligence (brainware) et d'un mnème (mnemware) artificiels qui tiennent la route.

Nous appellerons donc sapience les savoirs intimes (à degrés de confiance validée ou fidéique) d'utilité commune entre les opérations de la mnématique naturelle humaine et artificielle du "plus machina". Il s'agit donc :

  • d'habitus historiques, sociaux, scénarisés ou résultant d'apprentissages profonds;
  • de savoirs de tous ordres (historiques, scientifiques, philosophiques, sentimentaux, etc.) ;
  • du processus de sapitation de confiance partagée (manière d'évaluer un savoir à partir d'une connaissance ou d'une imagination).
  • des modalités d'apport de ces savoirs aux différents processus de collecte, compilation, évaluation, sapitation et décision.


Le travail sur la sapience de l'IRHM est engagé vers :

  • une méthodologie de sapitation de mise en cohérence pandisciplinaire epistémo-athénaique [2].
  • le travail sur un moteur personnel de présentation/énonciation et son inclusion dans une systémique cobotique personnelle.
  • l'élargissement du fondationnel incomplet des mathématiques vers un fondationnel étendu appelé mathémagorique et son exploration humanumérique.
  • la tentative de recherche témoin sur une sapience "Foi et Raison" fondée sur un essai expérimental inter-scolastiques/agorique (EISA).
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  1. l'intelligence et la volonté de l'inanité et du spéculatif devront être considérés dans le cadre de l'interligence universelle et de son homéodynamique.
  2. Tentative de traitement philosophique de la science couplé à celui de la philosophie comme une science.