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: En fait que se passe-t-il ? C'est simple, nous décuplons la taille de l'humanité ! Nous le faisons selon notre "'''capax'''" propre à toute évolution naturelle, le '''savoir s'adapter''' aux conditions nouvelles ainsi qu'à ses '''propres''' innovations pour y répondre. Cette fois-ci cette innovation est plus particulièrement l'aide '''étendue''' que nous attendons du "'''plus machina'''" que nous nous construisons !  
 
: En fait que se passe-t-il ? C'est simple, nous décuplons la taille de l'humanité ! Nous le faisons selon notre "'''capax'''" propre à toute évolution naturelle, le '''savoir s'adapter''' aux conditions nouvelles ainsi qu'à ses '''propres''' innovations pour y répondre. Cette fois-ci cette innovation est plus particulièrement l'aide '''étendue''' que nous attendons du "'''plus machina'''" que nous nous construisons !  
  
:Certains, tout émoustillés par la possibilité de nous vendre ce qui nous appartient déjà, nous préviennent que nous en allons devenir "post-humains" ! Non : nous devenons simplement toujours un peu plus humains. La formule n'a pas changé, nous l'approfondissons seulement peu à peu pour qu'elle marche de mieux en mieux (''il y a parfois des a coups !''). Cela s'appelle la science et la technologie. Depuis des millénaires cette science et cette technologie ont été académiques ou privées. Leur nature  
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:Certains, tout émoustillés par la possibilité de nous vendre ce qui nous appartient déjà, nous préviennent que nous en allons devenir "post-humains" ! Non : nous devenons simplement toujours un peu plus humains. La formule n'a pas changé, nous l'approfondissons seulement peu à peu pour qu'elle marche de mieux en mieux (''il y a parfois des a coups !''). Cela s'appelle la science et la technologie. Depuis des millénaires cette science et cette technologie ont été académiques ou privées. Leur nature est par nécessité d'être les deux pieds dans la réalité, et la tête dans le possible. Aujourd'hui l'imaginaire de ce possible s'acclimate au virtuel du numérique et se loge au sein d'un "plus machina" ouvert à beaucoup.
est par nécessité d'être les deux pieds dans la réalité, et la tête dans le possible. Aujourd'hui l'imaginaire de ce possible s'acclimate au virtuel du numérique et se loge au sein d'un "plus machina" ouvert à beaucoup.
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:Ce "plus machina" '''étend''' notre '''espace intellectuel''' et '''augmente''' certaines de nos possibilités (''mais aussi de nos vulnérabilités'') principalement mentales et relationnelles.  
 
:Ce "plus machina" '''étend''' notre '''espace intellectuel''' et '''augmente''' certaines de nos possibilités (''mais aussi de nos vulnérabilités'') principalement mentales et relationnelles.  

Version du 2 mars 2020 à 20:39


Attention ! 

Bienvenue ! Vous rentrez ici, avec la "science citoyenne", dans le contexte intellectuel du "nouveau paradigme" !

En fait que se passe-t-il ? C'est simple, nous décuplons la taille de l'humanité ! Nous le faisons selon notre "capax" propre à toute évolution naturelle, le savoir s'adapter aux conditions nouvelles ainsi qu'à ses propres innovations pour y répondre. Cette fois-ci cette innovation est plus particulièrement l'aide étendue que nous attendons du "plus machina" que nous nous construisons !
Certains, tout émoustillés par la possibilité de nous vendre ce qui nous appartient déjà, nous préviennent que nous en allons devenir "post-humains" ! Non : nous devenons simplement toujours un peu plus humains. La formule n'a pas changé, nous l'approfondissons seulement peu à peu pour qu'elle marche de mieux en mieux (il y a parfois des a coups !). Cela s'appelle la science et la technologie. Depuis des millénaires cette science et cette technologie ont été académiques ou privées. Leur nature est par nécessité d'être les deux pieds dans la réalité, et la tête dans le possible. Aujourd'hui l'imaginaire de ce possible s'acclimate au virtuel du numérique et se loge au sein d'un "plus machina" ouvert à beaucoup.
Ce "plus machina" étend notre espace intellectuel et augmente certaines de nos possibilités (mais aussi de nos vulnérabilités) principalement mentales et relationnelles.
Il nous apporte ainsi des capacités nouvelles que nous avons à apprendre à maîtriser. C'est ce que l'on appelle la capacitation numérique. Elle s'étend au réel (robots) et au virtuel (bots). Cette capacitation, ses conséquences, les opportunités qu'elle nous ouvre, les dangers qui peuvent en résulter, nous concernent tous. De plus en plus, dans notre quotidien le plus banal, elle participe à notre compréhension et à notre gestion de notre environnement "intégral" le plus commun comme le plus "pointu".

La science universitaire et des savants est l'apport éprouvé de millénaires d'adaptations méthodologiques dont nous bénéficions tous, mais aujourd'hui les niveaux d'éducation et technologiques s'élèvent, le nombre des questions que nos technologies nous posent augmentent et pour y faire face nous devons tous y coopérer. C'est ce que l'on appelle la "science citoyenne".
Nous en sommes incertains faute encore d'une nomologie de référence cohérente : nous cherchons à l'étendre par des conjectures qui peuvent/doivent être réfutées ou confirmées par expérimentation en contexte réel, pour devenir scientifiques et donc transparentes, compréhensibles à tous et sapiensiques (c'est à dire, indéfiniment cohérentes dans notre réalité à tous) pour être de confiance à chacun.

Avec la recherche institutionnelle et privée, et forts de notre vécu de terrain, nous cherchons ensemble la technologie dont nous avons besoin et que nous financerons dans des conditions mercatiques et fiscales nouvelles que nous découvrons tous en même temps.


de façon pratique 

Dans le contexte des extensions et maillages du quotidien de l"en-réseau" (complexus) de l'"homo numericus sapiens plus machina", ceci réclame :
  • une meilleure intercompréhension par une diffusion ouverte et des approfondissements partagés, résultant d'une publication, non pas soumise à comités de lecture, mais assistée par un compagnonnage de relecture ,
  • un cadre de pensée plus étendu, supporté par une terminologie "augmentée", que nous annoterons et lierons à un glossaire, dont vous serez sans doute vous-même amené à enrichir l'ontologie terminologique, afin de pouvoir pleinement décrire vos observations et présenter vos contributions),
  • une rationalité "polylectique", héritée de la fin du XIXe (Poincaré) et scientifiquement appliquée au XXe à travers la complexité (ex. Morin) dont nous devrons ajuster les méthodes aux fondements étendus,
  • une sapience polyparadigmatique de confiance capable de faciliter l'identification des points de convergence, et leur approfondissement, et des points de divergence, et leur réduction, entre les différentes modélisations culturelles, philosophiques et scientifiques.
Nous appelons ce débat de sciences, cultures et sapience celui de la diktyologie [1] humanumérique [2].


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  1. diktyologie : votre premier mot fondamental et votre première note en bas de page : la discipline scientifique de l'en réseau", du grec "diktyos", réseau.
  2. systèmique humanumérique ou anthropobotique : ce qui relève, résulte ou conduit à l'augmentation du capax humain (capacité d'adaptation augmentée) par le 'plus machina', c'est à dire l'objectivisation technologique de son autofacilitation dans le contexte offert par le numérique.